La première des promesses de la Business Intelligence (BI) est la possibilité d’utiliser les données de l’entreprise afin de pouvoir piloter une activité ou d’aider à prendre les bonnes décisions au bon moment. Restituer des informations claires et structurées permet de favoriser les analyses et les mises en situation au moyen de reporting ou de tableaux de bord.
Le plus souvent, ces informations ont été consolidées à partir des données opérationnelles issues des outils de gestion internes de l’organisation. Cette agrégation de données permet ensuite d’alimenter ces fameux outils de restitution ou quelques réservoirs de données mis à disposition de l’activité.
On note que la dualité de ces outils repose généralement sur 3 axes majeurs de différenciation : la forme, la temporalité d’analyse et la prise de décision.
Dans toute restitution, il y a un process de création à respecter. La première étape de ce processus étant la collecte du besoin en informations auprès des parties prenantes qui analyseront les activités.
Avec les avancées du Big Data et de l’IA dans le domaine de la Data, la notion de restitution a également pris du galon. Une exigence encore peu explorée qui suit le trend effréné des nouveaux territoires de jeu de la donnée. Néanmoins, le curseur est placé sensiblement différemment sur ces thématiques puisque le principal enjeu est, pour ces gouffres de données, l’explicabilité.
Lorsque nous évoquions la BI précédemment, nous avons axé notre démarche sur la fourniture et la collecte d’informations, désormais nous allons également nous concentrer sur :
Avec cette recherche de l’explicabilité, la restitution étend davantage son champ d’action ainsi que son utilisabilité. Néanmoins il est une frontière qui ne pourra être franchie : la subjectivité, du demandeur, du réalisateur ou du lecteur. Bien que de nombreux biais soient détectés et corrigés pendant les phases de développement et de test, il subsistera toujours une interprétation propre de certains résultats qui reste inaliénable à la perception de chacun.
La subjectivité en devient presque une question philosophique à intégrer dans votre démarche, elle n’est cependant pas le dernier palier à franchir. En effet, avec la future démocratisation des technologies de réalité étendue, mixant à la fois la réalité augmentée et la réalité virtuelle, il y a de fortes chances pour qu’une nouvelle typologie de restitution voit le jour. Ceci restant à la condition que les outils gagnent en maturité technologique sur ce champ d’application.
Toujours dans l’optique de mettre en œuvre une restitution de qualité, il est important de préciser que l’ensemble des points cités précédemment ne remplaceront jamais :
Enfin, vous l’aurez compris, ces 3 qualités [le pragmatisme, l’efficience et le design] sont essentielles pour réussir son reporting car dîtes vous bien que : « même si votre montre donne 2 fois la bonne heure dans la même journée, cette dernière reste tout de même cassée. »
Geoffrey,
Responsable Offres & Innovations